La dynamique du modèle Blue mis au point par la Fondation a pu être testée en première phase sur le terrain à petite échelle. Une entreprise partenaire a échangé des services avec un partenaire associatif via BlueWorld Foundation.

Comme prévu par le modèle Blue, le partenaire économique (Sustainia Sprl, société d’informatique) a pu sponsoriser la Fondation à hauteur d’un pourcentage (dans ce cas : 7%) de son chiffre d’affaires de services réalisés pour ses clients en 2019. Ces 7% de chiffre d’affaires versés par Sustainia sous forme de sponsoring à la BlueWorld Foundation représentent un montant total de 4935,34 € TVAC.

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A partir de là, 2 choix s’offraient à la Fondation en concertation avec son partenaire Sustainia.

  1. Choisir que BlueWorld Foundation redistribue directement cette somme à une association partenaire sous forme d’achat de biens et/ou de services proposés par un acteur du marché. Cette solution est valable, mais l’inconvénient est que les entreprises partenaires Blue ne bénéficient pas du retour d’ascenseur du modèle.
  2. Choisir que BlueWorld Foundation redistribue directement cette somme à une association partenaire sous forme d’achat de biens et/ou de services proposés par une entreprise partenaire de la Fondation (ici, Sustainia).

C’est donc l’option 2 qui a été choisie de commun accord par Sustainia et la Fondation. Sur cette valeur de 4935,34 euros en biens et services, Sustainia a déjà presté l’équivalent de plusieurs dizaines d’heures de prestations informatiques et d’achat de matériel (voir les factures) pour une asbl partenaire de la Fondation.

La dynamique globale du modèle Blue

L’asbl Chèvrefeuille a été l’heureuse élue et a pu profiter des retombées économiques du modèle Blue. En échange, ainsi que c’est prévu dans la dynamique du modèle Blue, elle réalise actuellement la promotion de la société Sustainia auprès de ses membres et de son réseau. Sustainia bénéficie donc également d’un effet retour positif du modèle en termes de publicité.

Cette première phase de test semble tout à fait concluante. La mécanique redistributive et win-win du modèle Blue fonctionne à merveille et permet d’envisager l’économie sous un autre angle. En tant qu’entreprise, je peux investir une part de mes revenus sous forme de sponsoring pour aider des associations et en avoir des retombées en termes de visibilité mais également de contrats. En tant qu’association, je peux bénéficier de biens et de services offerts par la Fondation tout en faisant tourner un modèle et une économie plus juste. Le modèle est désormais validé pour un déploiement à plus large échelle.

Vous remarquerez au passage que l’argent n’est jamais versé tel quel aux associations. Il est toujours automatiquement converti en achat de biens et/ou services (effectués par la Fondation au bénéfice des associations) pour une raison de traçabilité et de transparence totale. C’est une des forces du modèle Blue. Grâce à cette méthode, on voit obligatoirement l’usage qui est fait de chaque flux financier. Il devient alors impossible que de l’argent disparaisse dans la nature ou soit utilisé à des fins non répertoriées.